Musique et chansons

À bicyclette (Yves Montand)




Cinquième soleil (keny Arkana)




 Un autre monde (Téléphone)




 Les bonnes résolutions (La Grande Sophie)





Aux armes (Melissmell)




Le café (Oldelaf)





Pour bien commencer
Ma petite journée
Et me réveiller
Moi, j'ai pris un café
Un arabica
Noir et bien corsé
J'enfile ma parka
Ça y est je peux y aller

«Où est-ce que tu vas ?»
Me crie mon aimée
«Prenons un kawa
Je viens de me lever»
Étant en avance
Et un peu forcé
Je change de sens
Et reprends un café

À huit heures moins l'quart
Faut bien l'avouer
Les bureaux sont vides
On pourrait s'ennuyer
Mais je reste calme
Je sais m'adapter
Le temps qu'ils arrivent
J'ai l'temps pour un café

La journée s'emballe
Tout l’monde peut bosser
Au moins jusqu'à l'heure
De la pause-café
Ma secrétaire entre :
«Fort comme vous l'aimez»
Ah mince, j'viens d'en prendre
Mais maintenant qu'il est fait...

Un repas d'affaire
Tout près du Sentier
Il fait un temps super
Mais je me sens stressé
Mes collègues se marrent :
«Détends-toi, René !
Prends un bon cigare
Et un p'tit café...
Une fois fini
Mes collègues crevés
Appellent un taxi
Mais moi j'ai envie d'sauter
Je fais tout Paris
Puis je vois un troquet
J'commande un déca
Mais recaféiné

J'arrive au bureau
Ma secrétaire me fait :
«Vous êtes un peu en r'tard
Je me suis inquiétée»
Han ! - J'la jette par la f'nêtre
Elle l'avait bien cherché
T'façons faut qu'je rentre
Mais avant un café

En attendant l'métro
Je me fais agresser
Une p'tite vieille me dit :
«Vous avez l'heure s'il vous plaît ?»
Han - Je lui casse la tête
Et j'la pousse sur le quai
Je file à la maison
Et j'me sers un - devinez ?

«Papa, mon Papa,
En classe je suis premier»
Putain mais quoi ?
Tu vas arrêter de m'faire chier ?
Qu'il est con ce gosse !
En plus il se met à chialer !
J'm'enferme dans la cuisine
Il reste un peu d'café

Ça fait quatorze jours
Que je suis enfermé
J'suis seul dans ma cuisine
Et je bois du café
Il faudrait bien qu'je dorme
Mais les flics vont m'choper
Alors je cloue les portes
Et j'reprends du café...



La bohème (Aznavour)





Je vous parle d'un temps
Que les moins de vingt ans
Ne peuvent pas connaître
Montmartre en ce temps-là
___________ ses lilas
Jusque sous nos fenêtres
Et si l'humble garni
Qui nous _________ de nid
Ne _________ pas de mine
C'est là qu'on s'est connu
Moi qui _________ famine
Et toi qui _________ nue

La bohème, la bohème
Ça __________ dire on est heureux
La bohème, la bohème
Nous ne __________ qu'un jour sur deux

Dans les cafés voisins
Nous ________ quelques-uns
Qui ___________ la gloire
Et bien que miséreux
Avec le ventre creux
Nous ne __________ d'y croire
Et quand quelque bistro
Contre un bon repas chaud
Nous _________ une toile
Nous _________ des vers
Groupés autour du poêle
En oubliant l'hiver

La bohème, la bohème
Ça __________ dire tu es jolie
La bohème, la bohème
Et nous _________ tous du génie



Souvent il m’___________
Devant mon chevalet
De passer des nuits blanches
Retouchant le dessin
De la ligne d'un sein
Du galbe d'une hanche
Et ce n'est qu'au matin
Qu'on __________ enfin
Devant un café-crème
Epuisés mais ravis
___________-il que l'on s'aime
Et qu'on aime la vie

La bohème, la bohème
Ça _________ dire on a vingt ans
La bohème, la bohème
Et nous __________ de l'air du temps

Quand au hasard des jours
Je m'en vais faire un tour
A mon ancienne adresse
Je ne reconnais plus
Ni les murs, ni les rues
Qui ont vu ma jeunesse
En haut d'un escalier
Je cherche l'atelier
Dont plus rien ne subsiste
Dans son nouveau décor
Montmartre semble triste
Et les lilas sont morts

La bohème, la bohème
On ________ jeunes, on ________ fous
La bohème, la bohème
Ça ne veut plus rien dire du tout


Ça sert à quoi l'amour ? (Édith Piaf)



A quoi ça sert l'amour ?
On raconte toujours
Des histoires insensées.
A quoi ça sert d'aimer ?

L'amour ne s'explique pas !
C'est une chose comme ça,
Qui vient on ne sait d'où
Et vous prend tout à coup.

Moi, j'ai entendu dire
Que l'amour fait souffrir,
Que l'amour fait pleurer.
A quoi ça sert d'aimer ?

L'amour ça sert à quoi ?
A nous donner d' la joie
Avec des larmes aux yeux...
C'est triste et merveilleux !

Pourtant on dit souvent
Que l'amour est décevant,
Qu'il y en a un sur deux
Qui n'est jamais heureux...

Même quand on l'a perdu,
L'amour qu'on a connu
Vous laisse un goût de miel.
L'amour c'est éternel !


Tout ça, c'est très joli,
Mais quand tout est fini,
Il ne vous reste rien
Qu'un immense chagrin...

Tout ce qui maintenant
Te semble déchirant,
Demain, sera pour toi
Un souvenir de joie !

En somme, si j'ai compris,
Sans amour dans la vie,
Sans ses joies, ses chagrins,
On a vécu pour rien ?

Mais oui ! Regarde-moi !
A chaque fois j'y crois
Et j'y croirai toujours...
Ça sert à ça, l'amour !

Mais toi, t'es le dernier,
Mais toi, t'es le premier !
Avant toi, y avait rien,
Avec toi je suis bien !
C'est toi que je voulais,
C'est toi qu'il me fallait !
Toi que j'aimerai toujours...
Ça sert à ça, l'amour !...



 Le poinçonneur des Lilas (Gainsbourg)




J’suis le poinçonneur des lilas
Le gars qu'on croise et qu'on ne regarde pas
Y a pas de soleil sous la terre, drôle de croisière
Pour tuer l'ennui, j'ai dans ma veste
Les extraits du Reader's Digest
Et dans ce bouquin y’a écrit
Que des gars se la coulent douce à Miami
Pendant ce temps que je fais le zouave
Au fond de la cave
Parait qu'il y a pas de sots métiers
Moi je fais des trous dans les billets

J'fais des trous, des p'tits trous, encore des p'tits trous
Des p'tits trous, des p'tits trous, toujours des p'tits trous
Des trous de seconde classe, des trous de première classe.

J'fais des trous, des p'tits trous, encore des p'tits
Des p'tits trous, des p'tits trous, toujours des p'tits trous
Des petits trous, des petits trous, des petits trous, des petits trous

J’suis le poinçonneur des lilas,
Pour Invalides changer à Opéra,
Je vis au cœur d’la planète
J'ai dans la tête un carnaval de confettis
J'en amène jusque dans mon lit.
Et sous mon ciel de faïence
Je ne vois briller que les correspondances
Parfois je rêve, je divague, je vois des vagues
Et dans la brume au bout du quai
J’vois un bateau qui vient m'chercher




Pour sortir de ce trou où je fais des trous
Des p'tits trous, des p'tits trous, toujours des p'tits trous
Mais le bateau se taille
Et j’vois que je déraille
Et je reste dans mon trou à faire des p'tits trous
Des petits trous, des petits trous, des petits trous…

J’suis le poinçonneur des lilas,
Arts et Métiers direct par Levallois
J'en ai marre, j'en ai ma claque de ce cloaque.
Je voudrais jouer la fille de l'air
Laisser ma casquette au vestiaire.

Un jour viendra, j'en suis sur
Où j’pourrai m'évader dans la nature
J'partirai sur la grand route
Et coûte que coûte
Et si pour moi il est plus temps
Je partirai les pieds devant.

J'fais des trous, des p'tits trous, encore des p'tits trous
Des p'tits trous, des p'tits trous, toujours des p'tits trous

Y a d'quoi devenir dingue
De quoi prendre un flingue.
S'faire un trou, un p'tit trou, un dernier p'tit trou.
Un p'tit trou, un p'tit trou, un dernier p'tit trou

Et on me mettra dans un grand trou.
Et j'n'entendrais plus parler de trous, plus jamais de trous.
Des petits trous, des petits trous, des petits trous.